Deux blagues racontées par Lagaf' lors de l'émission L'Or à l'appel

La moquette

C'est une histoire qui s'est réellement... enfin dont le début de l'histoire s'est réellement passé. C'est chez moi. Parce que moi je suis parti aux sports d'hiver et avec le froid sibérien qu'il y a eu, il y a une canalisation qui a pété et on pouvait faire du patin à glaces chez moi, vous voyez. Y'a ma femme elle a dit : "faut faire changer la moquette du petit parce que mon fils il a une chambre et la moquette faut la faire changer". Alors elle téléphone à un marchand de moquettes "Oui, bonjour, ça serait pour changer la moquette de mon fils !
- Oui, madame, j'arrive avec la camionnette
- Vous en avez pour longtemps ?
- Ah je ne sais pas madame, on va faire au mieux, de toute façon, moi, je finis à sept heures alors... donc, hein, voilà..."
Et le type, il commence à dérouler sa moquette, il prend les mesures, tout ça, machin, il coupe bien, il colle bien et mon pote, il finit tout bien nickel, il finit nickel... et au milieu de la moquette, il y a une bosse. "Merde ! Oh ! Je fais fumer une clope... ah, je le crois pas mon paquet, j'ai laissé mon paquet sous la moquette ! Ah, je suis là comme un con. Et c'est tout collé, comment je fais ? Regarde moi ça ! ... Elle est pas là, elle voit pas, hop !" Il commence à écraser un peu le sol comme ça, hop ! Il étale bien sous la moquette. Et à ce moment-là, il y a ma femme qui arrive. Elle dit : "Vous avez fini ?
- Oui, j'ai fini. Oui, j'arrive, j'ai fini. Tout fini !
- C'est pas à vous ce paquet de gauloises
- Si, c'est à moi..."
Et là, ma femme, elle dit : "Par hasard, vous auriez pas vu le hamster de mon fils ?"

Les faux billets

C'est Nanar, il est à vélo. Une magnifique bentley s'arrête devant lui, magnifique, avec les poignées en or, tout, machin. Il arrive au feu rouge, il s'arrête à côté, il la regarde et il fait "Ah... ah ! c'est une belle auto... ah, la belle auto ! Moi, j'ai un beau vélo !" Et d'un coup, il y a la vitre qui descend comme ça, et Nanar, il reconnaît son copain Béber. "Béber ! Qué tu fais dans la voiture ? Qué tu fais dans la voiture ?
- Ben Nanar, tu fais du vélo ?
- Ben oui parce que... Ben, ça a marché pour toi, tu roules carrosse. Oh, t'as du pognon, toi. On s'est connu, on était étudiant tous les deux, on mangeait des sandwich à la biscotte et maintenant, moi j'ai pas changé et toi, t'as pris du pognon.
- J'ai trouvé un truc d'enfer. Je fabrique des faux billets.
- Tu fabriques des faux billets ? C'est vachement dangereux, on risque d'aller en prison.
- Ben, non parce que moi, j'ai la combine. Évidemment, si tu fais des biffetons de 10 sacs ou de 20 sacs ou de 50 sacs, tu risques le tribunal et les travaux forcés. Mais, moi, je suis malin ! J'ai fais des billets de 53 francs, de 22 francs 50 !
- Et ça marche ?
- Si ça marche ? Tiens, ça me fait plaisir."
Et Béber, il sort une grosse liasse de billets :"Tiens, c'est cadeau !
- Oh, des billets de 82 francs ! Oh merci mon Béber.
- Salut Béber"
"Oh, j'ai des billets de 82 francs !". Il arrive dans une banque. Il fait "Bonjour madame, je voudrais faire de la monnaie.
- Oui, vous voulez échanger quoi ?
- Voilà, c'est des billets ça ! Je voudrais échanger ces billets en monnaie !"
Elle prend les billets, elle les regarde, elle fait :
"Ah, ouais, hé, hé, je vous les change en pièces de sept francs ou de neuf francs !"